3/04/2012

Gui Boratto, la minimale et la drogue

Gui Boratto est un artiste de la scène minimale. Il est devenu l'un des plus importants ambassadeurs de la musique électronique actuelle. Le producteur est d'origine brésilienne, ce qui a pu ajouter un bon paquet de coups de rames pour se hisser au même niveau de notoriété que ses collègues allemands.
Mais le label Kompakt, qui a toujours su dénicher les talents, a su reconnaître en lui un visionnaire, avec un sens mélodique d'une puissance bien supérieure à la plupart des acteurs de la scène.
Ses disques se vendent comme des petits pains. Il est désormais acquis qu’il existe un son "Gui Boratto" reconnaissable dès les premières mesures. La basse est profonde, le trip aérien, l’esprit de musique trance et les mélodies pop.



Gui Boratto est un génie, il sait faire voyager son public. Mais un problème persiste depuis plusieurs années, il y a un lien fort entre la musique electronique et la drogue. A Paris, le Rex et le Showcase sont des boites de nuit connues pour les soirées minimales, les meilleurs DJs de la scène minimale y viennent. Dans ces endroits, on peut trouver de la drogue et en consommer aussi facilement que l'on prend un verre au bar. La cocaïne, les ecstasy et la MDMA sont des drogues qui se sont démocratisées d'une façon terrible au sein des jeunes parisiens. Mais pas seulement, dans le monde entier, des festivals ont lieu ou des milliers de jeunes viennent écouter leurs DJs préférés, danser, boire et consommer. Ces drogues sont connues pour faire "triper", entrer en trance avec la musique, et s'envoler dans un monde parallèle.


Le festival le plus connu, c'est Kazantip, en Ukraine, il dure 1 mois. 150 000 personnes sont attendues chaque été, les plus grands DJs viennent mixer, la fête a lieu jour et nuit, non stop. Le festival de Kazantip est une immense beach party bariolée qui a lieu sur l'une des plus belles plages de Crimée Ukraine. L'évènement attire des groupes de participants provenant du monde entier. La république Kazantip ne dort jamais. Musique electro 24/24. Kazantip est non seulement un festival de musique mais aussi de couleurs: costumes extravagants, maquillages excentriques, couchers de soleil féeriques... Et aussi, la drogue circule et est peu chère.


Alors peut-on écouter de la musique minimale et kiffer sans prendre de drogue?
Cette consommation de drogue fait-elle vendre et aimer ces DJs?


Je vous laisse avec un ptit son de Gui Boratto et une vidéo du festival Kazantip, pour vous donner une idée du délire!!


Si vous voulez en savoir plus sur Kazantip, Enquête Exclusive a réalisé un reportage dessus, vous pouvez probablement le trouver sur YouTube.



M.C.

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