2/03/2012

Lana Del Rey : Produit ou Artiste ?

On a tous plus ou moins entendu parlé de cette fameuse Lana Del Rey (anciennement Lizzie Grant). Et bien que son album soit à peine sorti, elle (eux ?) a réussi à démontrer que le buzz est devenu une stratégie marketing pleinement rentable.



On l’avait découverte au cours de l’été/automne 2011 avec ses clips VIDEOS GAMES et BLUE JEAN d’une simplicité étonnante néanmoins efficaces puisqu’en quelques mois elle est passée du statut de random des internets à celui d’icône glamour et torturée aux dizaines de millions de clics autant adulée que détestée par la blogosphère mondiale. Pourquoi ? Multiples raisons à cela. Évidement, à vous Hop’s de vous faire un avis. Le mien étant purement subjectif.


 



Depuis quelques mois nombre de ses « fans » des premières heures l’impression (plutôt juste à vrai dire) que tout était calculé. Ses premiers clips faussement amateurs cherchant à amadouer l’internaute en lui vendant l’image d’une inconnue au talent et a la sensibilité à fleur de peau alors que derrière (et sans que personne ne se doute de rien) une machine médiatique orientée autour du buzz prévu se mettait en marche.
Etant devenue LA Lana si parfaite,  sa communication est devenue ultra-contrôlée et on ne sait que peu sur son passé si ce n’est sa reconstruction faciale qu’elle nie ouvertement bien évidement. Elément de la machinerie marketing ? Sans nul doute. Pourquoi c’est elle fait refaire ? Pourquoi ne sait-on rien ou que très peu sur elle ? Pourquoi nous avons si peu de photos de « Lizzie » ? Grands Dieux ! Pourquoi ne sais-je rien ? En créant l’interrogation la curiosité apparait qui elle-même suffit malgré les faux semblants à faire consommer. Consommer ? Oui. Un clic suffit de nos jours. Même en détestant Lana les faits sont là. On en parle. Victoire ?





Viens aussi ses prestations scéniques laissant à désirer. Nombres d’hésitations en live, voix chancelantes attitude hautaine lors d'interviews pouvant agacer un public déjà critique à son égard. Comme l’avouait le responsable promo de celle-ci : « «Lana n’est pas très à l’aise devant les caméras, et pour les lives filmés. Elle surjoue un peu, elle minaude et ça agace les gens.». On a l’impression que l’hystérie provoquée par cette artiste et son mystère n’est finalement pas à la hauteur de l’icône qui au final n’est qu’humaine.
Mais dans ce cas, en détruisant au fur et à mesure sa réputation, son image, Lana ne deviendrait elle pas à son tour une icône passagère et donc au final l’incarnation typique du produit de consommation de masse jetable. Est-elle consciente que sa popularité s’effrite ? Et qu’à s’enfermer dans le rôle de la diva torturée son avenir musical sera à son image torturé lui aussi ?
Ou la réelle qualité musicale se situe et ou le mainstream apparait ?






Pour ma part, oui je donne mon avis sur le sujet l’anonymat des internets permet bien des choses, Lana est l’incarnation  de la société de consommation tournée image de marque dans laquelle nous vivons. Il était « cool » de l’aimer au moment du buzz, il est devenu « cool » de la détester une fois que le vent tourne en sa défaveur. J’admets que les minaudements m’agacent légèrement et que le coté hautain confinant limite à la stupidité. Mais la violence des attaques que j’ai pu lire sur les internets dépasse le cadre simple de la prise de conscience de l’ampleur du buzz qui a été créé par sa maison de disque et son équipe de communicants et qui se résume tout simplement en une expression bien connue : « L’offre et la demande ».
La musique est un art mais celui de l’apprécier reste et toujours subjectif.




Think about it hop’s.

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